Lac Assal
Carnet de route
La banquise djiboutienne …
La banquise sous les latitudes djiboutiennes, cela pourrait prêter à sourire. C’est pourtant la destination d’une troupe de neuf aventuriers excursionnistes de la Loire en ce vendredi 16 février. Il s’agit en fait de la banquise de sel du lac Assal. Pour rejoindre ce point situé à 155 mètres sous le niveau de la mer, nous longeons durant plus de deux heures la grande faille africaine qui sépare les plaques terrestres africaine et arabique. Les deux plaques s’écartent d’environ deux centimètres par an et les volcans de la région reprennent régulièrement de l’activité (la dernière éruption du volcan Ardoukoba date de 1978). Nous traversons des étendues couvertes de coulées de lave figée. A mesure que nous avançons vers l’est, les paysages se font de plus en plus désertiques. Nous ne croisons plus que quelques nomades accompagnés de troupeaux chèvres et de dromadaires. Après avoir remonté le golfe de Tadjoura, nous descendons dans la fournaise du lac Assal. L’eau du lac est dix fois plus concentrée en sel que nos chères eaux bretonnes. Les rivages du lac sont blancs d’un sel précieux que des caravanes éthiopiennes viennent encore cherché. Autre curiosité géologique du site : des sources d’eau chaude (70 degrés) auxquelles les nomades prêtent des vertus médicinales. En début d’après midi, la température monte encore et l’air marin de l’anse du Goubbet où un déjeuner nous attend, est des plus salutaire. Une journée de découverte pour certains ou de souvenirs pour d’autres qui confirme bien tout l’intérêt et la richesse d’une région magnifique.
O1 Monfort